Pour votre plus grand déplaisir ...

Je pense qu'on peut dire qu'il a deux caractères bien définis. Le caractère de comédien qui lui servait d'abord a la drague, est ensuite devenu comme une deuxième personnalité, sans aller jusqu'à la schizophrénie.

Le premier caractère, le plus courant, est un caractère violent, irascible, au coeur de pierre. C'est le coeur d'un cheval auquel on a ôté toute humanité. Très violent, et par conséquence dangereux, il faut se méfier de tout chez lui, même sa queue est une arme. Il est insensible, incapable d'éprouver la pitié. Il ne croit en rien d'autre qu'en lui, et il n'aidera jamais quelqu'un en danger ... Sauf si c'est une jument. Au contraire, pour un étalon, si il pouvait aider la faucheuse a faire son travail se serait avec joie. Il est capable d'aller s'acharner pendant des heures sur une carcasse déjà morte depuis des jours, ou d'aller achever un animal mourant. Il ne ressent plus la douleur, le cuir de sa peau c'est durcît, il est insaisissable, collé a ces muscles puissants. Il a une très grosse libido, et grimpe toutes les juments qui passent, en chaleur ou pas. Il aime répandre son matériel génétique dans le plus de nouvelles vie possibles. Il ne connait pas la peur, et la mort il s'en rit. Il est plus fort que la faucheuse, car il a réussit a la doubler. A votre avis, d'où lui vient son nom ? Il a échappé a la mort, maintes et maintes fois. Il est plus rusé qu'elle, et ce seras lui qui l'emportera sur elle. Comme le frère Peverell, qui toute sa vie resta caché sous sa cape d'invisibilité, échappant a la mort.

Sa deuxième personnalité était a la base sa personnalité de comédien, dont il se servait, ou pas, pour mettre en cloque toutes les juments qu'il croisait. Un étalon, doux, et gentil, quoi de plus attirant ? Cette personnalité est plutôt gentille, et en tout cas compréhensive. Elle n'a pas de coeur non plus, mais éprouve la pitié, ou quelque chose qui y ressemble. Ce caractère est le caractère d'un cheval doux. Mais attention, cheval gentil ne le reste pas. Pour vous faire une idée, il vas rencontrer une jument ( nommons la X ) il vas être gentil avec elle ( il seras presque toujours gentil au premier abord avec les juments) et d'un coup, sans raison, surtout si il sent ces chaleurs, il vas se transformer, son regard vas s'assombrir, il vas émerger, comme si il sortait d'un rêve qu'il ne contrôlait pas, et redevient cet être cruel et sans pitié. Pas de cœur chez le gentil, pas de cœur chez le méchant.

L'histoire est longue, et je vais sauter beaucoup de passages, pour la raccourcir.
Déjà, il naquit dans un pays du Tiers-monde, ou les combats d'étalons sont très réputés.

Ces parents, son père était un étalon de combat, assez réputé, a la belle robe crème. Sa mère, une jument semi-trait, très aimée pour sa gentillesse avec les enfants avait une jolie robe mordorée. La saillie couta très cher a l'éleveur, mais le poulain qui en résultat était magnifique. Puissant, musclé, joueur, et déjà un petit guerrier. Mais son coeur était pur.

A un an, il commença son entrainement comme cheval de combat. Il était doué, comme son père, et puissant. Mais il prenait ces combats pour des jeux, et son coeur, grand, pur, c'était celui de sa mère. Peut-être en reste t-il encore quelques restes aujourd'hui, se serait la raison pour laquelle il lui arrive quelques instants d'être gentil.

A deux an, il participait a son premier tournoi. 4 adversaires. Le premier, tellement terrifié qu'il s'évanouit. Le deuxième tellement fatigué qu'il s'endormit, la troisième tellement blessé qu'il s'écroula, et le quatrième ... Un jeune étalon prometteur et puissant, le combat promettait d'être palpitant. Behav' n'avait jamais reçut de coup. La première ruade fut pour lui une source d'incompréhension et de questionnements. Le deuxième coup, dont il ne comprenait pas la raison l'envoya a terre. C'est a ce moment, il comprit qu'il fallait se battre, c'était un jeu, il y allait doucement. Son adversaire était déjà rompu au combat, et tout a coup, alors que Behav' s'apprêtait a le botter, son adversaire le saisit a la gorge, enfonçant ces dents. Le coup passa a seulement quelques milimètres de la jugulaire. Le coeur de Behav' se brisa. Son sang coulait beaucoup, et son coeur c'était disloqué. Les combattants furent séparés, Behav' fut soigné. Son coeur ne guérira jamais.

Trois ans
Entre les entrainements et les tournois, Behav' a peu de temps pour aller taper les autres chevaux des prés voisins. C'est cependant a ces trois ans qu'il rencontra sa première jument. La robe grise, légèrement truitée, une vrai bombe. Lorsqu'elle eue ces chaleurs Behav' crut devenir fou, l'odeur l'enivrait, mais il ne pouvait pas la toucher a cause de la clôture, et chaque fois qu'il était dans son pré cette odeur, horriblement attirante, comme l'est le sang pour un vampire, venait le tenter, il crut devenir fou. Un jour il défonça la clôture a coup de sabots, s'engouffra dans le pré de la jument, la coinça dans un coin, et la mit violemment en cloque, se vengeant de cette tentation horrible qu'elle lui avait fait endurer.

Cinq ans.
L'étalon a grandit, il est massif, fort, puissant, mais très élégant, et beau gosse. Son nouveau passe temps en plus des tournois et des entrainements est de mettre les juments en cloque. Sans arrêt il défonce les barrières, les boxs, et vas courir après les juments, jusqu'à les bloquer dans un coin, qu'elles soient ou non en chaleur.

Sept ans.
Déjà un nombre de victoire exceptionnel a son actif, cet étalon fait couler de l'encre, et déjà les acheteurs américains commencent a venir faire leurs offres. L'éleveur les décline toutes, trop fier de son cheval. Il n'a pas encore compris que c'est lui qui met toutes ces juments en cloque, il s'en sert juste de temps a autre pour des saillies en main. Oui, de temps a autre ... Parce que les juments ont tendance a ne pas rester en un seul morceau avec lui.

Neuf ans.
Gros tournoi pour l'étalon sadique, qui s'assombrit un peu plus chaque jour. Il y a quelques semaines, il c'est fait prendre alors qu'il avait défoncé sa clôture et qu'il était entré dans un pré avec huit jument, il était de s'occuper de la dernière quand un palefrenier l'a vu. Trop tard, étonnamment fertile, les juments donnaient a coup sûr des poulains.

Douze ans.
Le temps a passé, Behav' est au sommet de sa force musculaire, vu son état, a 20 ans il sera encore en mesure de combattre. La chance est avec lui, les coups mortels lui passent a côté, il enchaine les victoires, on se dispute son sperm, qu'il se fait une joie de verser dans le plus de juments possible, son éleveur a renoncé a le contenir, tans pis si il saillie toutes ces juments. Il rapporte des milliers, et déjà, son nom commence a aller jusqu'en Europe.

Treize ans.
Un américain, propriétaire d'un très grand ranch en californie l'a racheté pour 9.5 milliards d'euros, une somme astronomique. L'étalon, après un voyage difficile en avion vas connaître l'Amérique. Le voyage se passa sans problème jusqu'à ce qu'il remarque que c'était une jument qu'il avait a côté de lui. En Amérique le choc fut de taille, les pré, étaient immense, mais pour la première fois de sa vie, on l'attacha a un poteau, et on le sella. Il leur fallut 6 mois pour rester a tenir en selle plus d'une minute avec l'étalon, qui refusait la selle. Il leur fallut six autres mois pour lui faire accepter le mors. Durant tout cet entrainement, il devait être enfermé dans un espace exiguë. Il maltraitait les autres chevaux, et l'un deux faillis en mourir, il était obligatoire de le laisser seul, pour le bien des autres chevaux.

Quinze an.
Au bout de deux ans, un homme, très violent avec l'étalon, réussit a le monter en manège durant une heure. L'étalon était tellement énervé, que lorsqu'il désarçonna son cavalier il le piétina. Il continua pendant ce temps, bien entendu a mettre en cloque toutes les juments qu'il croisait, parfois alors qu'elles avaient une cavalière sur le dos x)

Seize ans.
Alors qu'un homme était en train de selle Behav', enfin, en train d'essayer de le seller ... Une jument passa au galop, elle avait échappé a sa cavalière. L'étalon arracha ces cordes, cassant le cuir sous sa force, et con corps musculeux se lança a la poursuite de la jument. Il la coursa longtemps, et finit par la perdre, et se perdre lui aussi. Il découvrit la vie sauvage. Il continua a se battre, vaincu les chef de plus de huit troupeaux, mit en cloque toutes les juments qui avaient le malheur de passer par la, et commença a développer son talent de comédien. Cela simplifiait parfois bien la tâche. Enfin, il arriva sur ces terres ou il c'est établit, et il compte bien en profiter pour continuer a répandre son sang de gagnant dans le plus de juments possible.