Il fait chaud --' ; Pv Fuego.

Zola marchait rapidement à travers le désert, oreilles pointées vers l’arrière. Elle voulait traverser cette terre le plus rapidement possible, sa robe était en sueur. Elle s’arrêta finalement, dans l’ombre d’un rocher. Son souffle était bruyant et court.

L'étalon haflinger arrivait au grand galop, mauvais calcul, le désert n'était pas un endroit propice à la fatigue. Sa robe trempée de sueur était brulante, pourtant, il ne s'arrêta pas. Il accéléra même son allure souple et rapide, baissant la tête à chacun de ses coups de cul. Il se défoulait autant qu'il le pouvait, son sang de galopeur le lui ordonner.

L'étalon ralentit enfin son allure jusqu'à ce qui repasse au trot puis au pas. Trempé de sueur, il soufflait bruyamment et toussa plusieurs fois. Quelle idée que de galoper rapidement et longtemps en plein désert ! Il ne remarqua pas qu'il était observé et lorsqu'il vit bientôt la limite du désert, il alla se coucher sous un arbre en position vache. Sa tête se posa sur ses antérieurs et ses grands yeux noirs se fermèrent, essayant de réguler sa respiration petit à petit.

Zola ne lâchait pas du regard l’étalon palomino qu’elle avait remarqué quelques minutes auparavant. Elle redressa ses oreilles, intriguée. Elle prit le trot, un trot rapide pour finalement passer en trombe devant l’étalon. Et s’arrêter un peu plus loin.

L'étalon ouvrit les yeux, voyant passer une jument devant lui, son esprit galant prit le dessus. Il se leva péniblement, ses muscles fatigués lui faisaient souffrir le martyr. Il se redressa néanmoins dans une allure fière et digne, prenant le pas pour arriver à deux mètres de la jument.

Bonjour, je me nomme Fuego.

Dit-il de sa belle voix grave, affichant un mince sourire, son toupet cachait son oeil droit.

« Bonjour. Enchantée.

De même, belle demoiselle.

Dit-il de sa belle voix grave, un peu charmeur en voyant le petit jeu de la jument. A quoi cela servait d'être beau si l'on ne s'en servait pas ? Il découvrit enfin son oeil droit et lui sourit, un sourire séducteur comme il savait si bien les faire.

« Vous faites partie d’un troupeau ?

Non, je suis un solitaire.

Dit-il de sa belle voix grave en faisant un mince sourire. Il observait la jument de ses grands yeux noirs, des yeux énigmatiques et charmeurs.

« Je suis pareil que vous alors…

J'en suis heureux dans ce cas.

Dit-il doucement, regardant la jolie jument.

» Fuego